Swipe to the left

Jeff Tatard - Bien choisir sa running

Jeff Tatard - Bien choisir sa running
Par Jeff Tatard 1 avril 2021 14578 Vues Aucun commentaires

Si dans notre maison, tout était amené à disparaitre, pour nous runners, la dernière chose qu’on laisserait brûler resterait notre chaussure de course à pied… En effet, en course à pied, s’il ne fallait miser toute sa besace que sur un seul cheval, nous ne serions pas beaucoup à parier sur quelque chose d’autre que sur Madame chaussure…

Par Jean-François TATARD 

COMMENT CHOISIR SES RUNNINGS ?

La course à pied repose sur un mouvement répété avec des chocs traumatisants pour les genoux, le dos et les autres articulations. Il faut ainsi savoir choisir sa chaussure de façon très subjective et selon des critères très personnels.

LA MORPHOLOGIE

Nous ne ressemblons pas tous au morphotype africain. En course à pied, il y a de la place pour tout le monde. Néanmoins, au-delà des 80 kilos pour les hommes, et 60 pour les femmes, il est nécessaire d’être d’autant plus attentif au choix des technologies d’amorti. Selon notre poids, la chaussure doit être en capacité de résister plus ou moins aux chocs. Fondamentalement notre chaussure doit nous aider à supporter les chocs endurés grâce à sa stabilité et à son amorti.

Morphologie

LA FOULEE

Il est nécessaire de tenir compte de notre foulée lorsqu’on choisit notre chaussure. Et il existe une façon simple pour définir notre type de foulée : il suffit d’observer l’usure de nos veilles semelles…

Si comme 50% des runners, notre chaussure est usée au niveau de l’avant pied, nous avons une foulée universelle (ou neutre)

Si comme 45% des runners, l’usure se porte sur le bord interne de l’avant du pied, nous avons dans ce cas une foulée pronatrice

En fin, et nous ne serions que 5% dans ce cas, si c’est le bort externe de l’avant du pied qui est le plus usé alors notre foulée est supinatrice.

DISTANCE & FREQUENCE DE COURSE

Ce sont, notre distance et notre profil qui définissent les caractéristiques de la chaussure que nous choisissons. Stabilité et amorti pour les longues distances et l’entraînement. Dynamique et légère pour la compét ou les entraînements courts. 

Lorsqu’on court une à deux fois par semaine et que la compétition est « relativement » courte et exceptionnelle, notre choix s’orientera sur un modèle de base. Par contre, il faudra privilégier les modèles techniques, au-delà de deux séances par semaine, au fur et à

LA SURFACE 

Pour une pratique sur la route, c’est l’amorti qu’il convient de privilégier. L’amorti absorbe les chocs. D’autre part sur la route, les chaussures s’usent plus vite. C’est ainsi sur la résistance de la chaussure qu’il faut être vigilent.

Sur terrain souple ou des chemins en forêt, c’est sur le maintien du pied qu’il faut se focaliser. Il faut sécuriser les chevilles.  

Sur des terrains plus ou moins accidentés, il va falloir vérifier sous la semelle. En effet, l’accroche au sol de la chaussure en plus de la solidité et de la protection sont les facteurs déterminants dans notre choix.

QUELLE POINTURE ?

Chaque marque de chaussures de running taille différemment. En général, on dit qu’il faut rajouter 1 pointure à 1,5 pointure au-dessus de notre taille de chaussure de ville. Si nous ne connaissons pas notre pointure dans la nouvelle marque que nous achetons, il y a deux solutions :

1)    Consulter sur la languette de notre dernière chaussure la taille en centimètres (JP, JPN) et vérifier les grilles des modèles en magasins.

2)    Plus simplement mesurer la taille de son pied en centimètres

QUAND CHANGER ?

La distance parcourue, la surface et notre type de foulée sont autant de facteurs qui influencent notre fréquence de renouvellement. Il est généralement préconisé de changer tous les 800km approximativement. Et parfois beaucoup moins sur les modèles légers ou de compétition. Mais certains autres symptômes d’usure peuvent sonner l’alarme :

-       L’usure de la première épaisseur de la semelle qui laisse apparaître la couleur de la couche du dessous

-       Lorsque la chaussure se plie facilement ou qu’il y a des plis sur le côté.

-       Quand le contrefort commence à bouger

-       Quand les orteils sortent de la chaussure.

-       Quand la tige craque

-       Quand la chaussure n’est plus droite lorsqu’on la pose sur une surface plane

Il est temps de changer

Découvrez tous les articles de Jeff Tatard

Publié dans : Les News de Jeff Tatard